Zofran : Contrôle Efficace des Nausées et Vomissements Post-Chimiothérapie

Zofran
| Dosage du produit : 4mg | |||
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Zofran (ondansétron) est un antagoniste des récepteurs de la sérotonine 5-HT3 indiqué pour la prévention et le traitement des nausées et vomissements aigus induits par la chimiothérapie et la radiothérapie émétisantes, ainsi qu’en postopératoire. Son mécanisme d’action ciblé en fait un pilier de l’antémétique moderne, offrant une protection fiable aux patients confrontés à des traitements fortement émétisants. Son profil d’efficacité et sa tolérance généralement bonne en font un choix thérapeutique de référence en oncologie et en anesthésie-réanimation.
Caractéristiques
- Principe actif : Ondansétron chlorhydrate dihydraté
- Classe pharmacothérapeutique : Antagonistes des récepteurs 5-HT3 de la sérotonine
- Formes pharmaceutiques disponibles : Comprimés pelliculés 4 mg et 8 mg, lyophilisat oral 4 mg et 8 mg, solution injectable (2 mg/mL), solution buvable (4 mg/5 mL)
- Demi-vie d’élimination : Environ 3 à 6 heures chez l’adulte
- Métabolisme : Hépatique principalement via le cytochrome P450 (CYP2D6, CYP3A4, CYP1A2)
- Excrétion : Urinaire (environ 5% sous forme inchangée)
Avantages
- Blocage sélectif et puissant des récepteurs 5-HT3 périphériques (terminaisons vagales) et centraux (zone de déclenchement chémoréceptrice), ciblant précisément le mécanisme physiopathologique majeur des nausées et vomissements induits par la chimiothérapie.
- Réduction significative de l’incidence et de la sévérité des nausées et vomissements aigus et retardés, préservant l’état nutritionnel et hydrique du patient et améliorant sa qualité de vie pendant un traitement oncologique difficile.
- Flexibilité posologique et d’administration (voie orale, IV, buvable) permettant une adaptation au contexte clinique, au protocole de chimiothérapie et aux capacités du patient.
- Début d’action rapide, particulièrement important pour la prophylaxie pré-chimiothérapie.
- Profil d’effets indésirables généralement acceptable, avec une incidence de effets sédatifs faible comparé à d’autres classes d’antémétiques, permettant une meilleure intégration dans la vie quotidienne.
Utilisations courantes
- Prophylaxie et traitement des nausées et vomissements aigus et retardés induits par la chimiothérapie cytotoxique (notamment aux sels de platine, cyclophosphamide, anthracyclines) et la radiothérapie émétisante.
- Prévention et traitement des nausées et vomissements postopératoires (NVPO), en particulier dans les chirurgies à haut risque et en ambulatoire.
- Utilisation hors AMM parfois envisagée dans les nausées et vomissements hyperémesis gravidarum sévères, sous stricte supervision médicale après évaluation bénéfice/risque, bien que ce ne soit pas l’indication première.
Posologie et mode d’administration
La posologie est impérativement à adapter au contexte émétisant, au protocole thérapeutique, à la voie d’administration et au patient. Ceci est un résumé général ; la prescription médicale doit être strictement suivie.
Adultes :
- Chimiothérapie hautement émétisante : 24 mg per os (trois comprimés de 8 mg) 30 minutes avant le début du traitement. Alternative : 8 mg par voie IV lente (sur 15 minutes) avant la chimiothérapie, suivis de 8 mg per os toutes les 12 heures pendant 1 à 2 jours après.
- Chimiothérapie modérément émétisante : 8 mg per os 30 minutes avant la chimiothérapie, suivis de 8 mg per os 8 heures après la première dose, puis 8 mg toutes les 12 heures pendant 1 à 2 jours. Voie IV : 8 mg avant la chimiothérapie.
- Radiothérapie : 8 mg per os 1 à 2 heures avant chaque séance de radiothérapie.
- Prévention des NVPO : 16 mg per os ou 4 mg en IV lente juste avant l’induction de l’anesthésie.
Population pédiatrique (4-18 ans) : La posologie est basée sur la surface corporelle (mg/m²) pour la chimiothérapie. Pour la voie IV : 5 mg/m² (maximum 8 mg) avant la chimiothérapie. La posologie orale doit être calculée par le médecin.
Patients âgés et insuffisance hépatique sévère : Une adaptation posologique peut être nécessaire en raison d’une clairance réduite. La dose quotidienne maximale ne doit pas excéder 8 mg chez ces patients.
Mode d’administration :
- Comprimés : Avaler entier avec un verre d’eau, avec ou sans aliment.
- Lyophilisat oral (Lyoc) : Placer le lyophilisat sur la langue, il se dissout en quelques secondes et peut être avalé sans eau.
- Solution injectable : Administrer par voie intraveineuse lente (sur au moins 15 minutes) ou en perfusion courte. Ne pas injecter en bolus.
- Solution buvable : Mesurer avec la seringue orale fournie.
Précautions
- Utiliser avec prudence chez les patients présentant une occlusion intestinale ou une constipation préexistante, le ondansétron pouvant masquer une iléus paralytique progressif.
- Surveillance recommandée chez les patients présentant des facteurs de risque de troubles de la conduction cardiaque (allongement de l’intervalle QT à l’ECG, hypokaliémie, hypomagnésémie, bradycardie, insuffisance cardiaque congénitale, prise concomitante d’autres médicaments allongeant le QT). Un ECG de contrôle peut être envisagé.
- Chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (score Child-Pugh C), la clairance est significativement réduite. Une dose quotidienne maximale de 8 mg ne doit pas être dépassée.
- Ce médicament peut provoquer des réactions d’hypersensibilité, parfois sévères. Arrêter immédiatement le traitement en cas d’apparition.
- Des cas de sérotoninergie (syndrome sérotoninergique) ont été rapportés, surtout en association avec d’autres médicaments sérotoninergiques (ex : ISRS, IRSN, tramadol). Une surveillance clinique est nécessaire.
Contre-indications
- Hypersensibilité connue à l’ondansétron ou à l’un des excipients.
- Association concomitante avec l’apomorphine en raison d’un risque d’hypotension artérielle sévère et de perte de conscience.
- Utilisation dans le cadre d’une chimiothérapie à faible risque émétisant où son usage n’est pas justifié.
Effets indésirables possibles
Les effets indésirables suivants ont été observés. La plupart sont généralement transitoires et d’intensité légère à modérée.
Très fréquents (≥ 1/10) et fréquents (≥ 1/100, < 1/10) :
- Céphalées
- Constipation
- Sensation de chaleur ou de flush (bouffées de chaleur)
- Sensation de picotements ou d’engourdissement
Occasionnels (≥ 1/1000, < 1/100) :
- Réactions au site d’injection (douleur, brûlure, rougeur)
- Hiccups (hoquet)
- Hypersensibilité (éruption cutanée, urticaire, œdème, bronchospasme, choc anaphylactique*)
- Troubles transitoires de la fonction hépatique (élévation des transaminases)
- Bradycardie, douleur thoracique
- Vertiges, somnolence, fatigue
- Vision trouble
Rares (≥ 1/10 000, < 1/1000) :
- Allongement de l’intervalle QT sur l’ECG, troubles du rythme cardiaque (torsades de pointes*)
- Crises convulsives
- Mouvements anormaux (dystonie, dyskinésie)
- Cécité transitoire (rapportée lors d’administration IV, généralement résolutive en 20 minutes)
*Ces effets, bien que rares, sont potentiellement graves et nécessitent une attention médicale immédiate.
Interactions médicamenteuses
- Médicaments allongeant l’intervalle QT : (ex : antiarythmiques de classe IA et III (amiodarone, sotalol), certains antipsychotiques (phénothiazines, halopéridol), certains antibiotiques (macrolides, fluoroquinolones), antidépresseurs tricycliques). Association à éviter ou surveillance étroite (ECG) en raison d’un risque additif d’arythmie cardiaque.
- Inducteurs enzymatiques du CYP450 : (ex : rifampicine, carbamazépine, phénytoïne). Peuvent augmenter le métabolisme de l’ondansétron et réduire son efficacité. Une augmentation de la dose de ondansétron peut être nécessaire.
- Inhibiteurs enzymatiques du CYP450 : (ex : cimétidine, érythromycine, kétoconazole). Peuvent augmenter l’exposition à l’ondansétron. Une surveillance des effets indésirables est recommandée.
- Médicaments sérotoninergiques : (ex : ISRS, IRSN, tramadol, triptans, IMAO). Potentialisation théorique du risque de syndrome sérotoninergique. Surveillance clinique conseillée.
Dose oubliée
En cas d’oubli d’une dose, ne pas doubler la dose suivante pour compenser la dose oubliée. Prendre la dose suivante au moment prévu. Consulter la notice patient ou contacter son médecin ou pharmacien pour toute question.
Surdosage
Les symptômes rapportés en cas de surdosage (doses allant jusqu’à 145 mg en IV) sont des céphalées sévères, des sensations de chaleur ou de flush, une vision trouble, une hypotension, une perte de conscience et des convulsions. Des cas d’allongement marqué de l’intervalle QT ont été décrits. Il n’existe pas d’antidote spécifique. La prise en charge est symptomatique et de support, incluant une surveillance cardiaque continue (ECG) pendant au moins 24 heures.
Conservation
- Conserver à une température ne dépassant pas 30°C.
- Conserver dans l’emballage d’origine pour protéger de l’humidité et de la lumière.
- Tenir hors de la portée et de la vue des enfants.
- Ne pas utiliser après la date de péremption indiquée sur la boîte.
Avertissement
Cette fiche d’information est destinée à un public médical et paramédical. Elle ne remplace en aucun cas l’avis d’un professionnel de santé, la notice officielle du médicament ou la prescription d’un médecin. L’utilisation de Zofran doit toujours être supervisée par un médecin qui évaluera l’indication, la posologie et la durée du traitement adaptées à chaque situation clinique individuelle. L’automédication est fortement déconseillée.
Avis
“Le Zofran en lyophilisat oral a révolutionné la prise en charge de nos patients pédiatriques en oncologie. Son administration facile et rapide, sans eau, améliore grandement l’observance et réduit le stress lié à la prise médicamenteuse.” – Oncologue pédiatrique “Antémétique de référence dans notre protocole pour les chimiothérapies hautement émétisantes. Son efficacité en prophylaxie est remarquable et nous permet de mieux contrôler les NV aigus. Nous restons vigilants sur le monitoring cardiaque chez les patients à risque.” – Chef de service d’oncologie médicale “Utilisation courante et efficace en prévention des NVPO en chirurgie ambulatoire. La forme IV en perfusion courte est facile à administrer en salle de surveillance post-interventionnelle. Effets sédatifs minimes, permettant une récupération plus claire pour le patient.” – Anesthésiste-réanimateur