Thorazine : Stabilisation Neuroleptique Efficace et Maîtrisée

Thorazine
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Synonymes | |||
Thorazine (chlorpromazine) est un neuroleptique phénothiazinique de première génération, indiqué principalement dans la gestion des troubles psychotiques aigus et chroniques. Son mécanisme d’action antagoniste des récepteurs dopaminergiques D2 en fait un agent thérapeutique de référence pour le contrôle des symptômes productifs de la schizophrénie, des épisodes maniaques et de l’agitation sévère. Son utilisation repose sur une posologie individualisée et une surveillance rigoureuse des effets indésirables, notamment extrapyramidaux et anticholinergiques. La balance bénéfice-risque doit être évaluée périodiquement par un professionnel de santé.
Caractéristiques
- Principe actif : Chlorpromazine hydrochloride
- Classe thérapeutique : Neuroleptique typique (phénothiazinique)
- Formes galéniques : Comprimés, solution injectable, sirop
- Demi-vie d’élimination : Environ 30 heures
- Métabolisme : Hépatique (CYP2D6)
- Excrétion : Urinaire et fécale
Avantages
- Contrôle rapide et efficace des symptômes psychotiques aigus
- Réduction de l’agitation et de l’agressivité dans les états d’urgence psychiatrique
- Prévention des rechutes dans les troubles schizophréniques chroniques
- Alternative thérapeutique en cas de résistance aux antipsychotiques atypiques
- Possibilité d’administration parentérale en milieu hospitalier
- Effet sédatif utile dans les états d’insomnie sévère liés à des pathologies psychiatriques
Utilisations courantes
- Traitement des épisodes psychotiques aigus (schizophrénie, trouble schizo-affectif)
- Gestion de l’agitation sévère en contexte d’urgence psychiatrique
- Traitement d’appoint dans les épisodes maniaques du trouble bipolaire
- Contrôle des nausées et vomissements réfractaires (utilisation secondaire)
- Traitement du hoquet persistant invalidant
- Prémédication anesthésique pour ses propriétés sédatives et antiémétiques
Posologie et administration
Adultes (schizophrénie) :
Dose initiale : 25 à 50 mg 3 fois par jour, augmentée progressivement jusqu’à 300–800 mg/jour selon la réponse.
Dose d’entretien : 200–400 mg/jour en doses fractionnées.
Agitation aiguë :
25 à 50 mg par voie intramusculaire, répétable après 1 heure si nécessaire.
Maximum : 200 mg/24h.
Personnes âgées :
Réduction de 30 à 50 % de la dose adulte.
Surveillance accrue des effets extrapyramidaux et cardiovasculaires.
Administration :
Voie orale avec ou sans nourriture.
Solution injectable : voie IM profonde, jamais IV (risque hypotensif sévère).
Précautions
- Surveillance régulière de la fonction hépatique et de la numération sanguine
- Évaluation cardiaque (ECG) avant et pendant le traitement
- Prévention des syndromes extrapyramidaux par ajustement posologique
- Risque de syndrome malin des neuroleptiques : surveillance thermique et musculaire
- Prudence chez les patients épileptiques (abaissement du seuil épileptogène)
- Éviter l’exposition solaire prolongée (photosensibilisation)
- Risque de chutes chez les personnes âgées (hypotension orthostatique)
Contre-indications
- Coma dépressif central (éthanol, barbituriques)
- Glaucome à angle fermé
- Adénome prostatique avec rétention urinaire
- Myasthénie grave
- Hypersensibilité aux phénothiazines
- Troubles sévères de la moelle osseuse
- Phéochromocytome
Effets secondaires possibles
Fréquents (>10%) :
- Somnolence, sédation
- Sécheresse buccale
- Hypotension orthostatique
- Constipation
- Prise de poids
Occasionnels (1–10%) :
- Akathisie
- Syndrome parkinsonien
- Dyskinésies
- Rétention urinaire
- Troubles de l’accommodation visuelle
Rares (<1%) :
- Syndrome malin des neuroleptiques
- Agranulocytose
- Ictère cholestatique
- Allongement de l’intervalle QT
- Dysérection
Interactions médicamenteuses
- Potentialisation des sédatifs (benzodiazépines, opioïdes)
- Risque d’arythmie avec les antiarythmiques de classe Ia et III
- Inhibition du métabolisme par les inhibiteurs du CYP2D6 (fluoxétine, paroxétine)
- Potentialisation des effets antihypertenseurs
- Réduction de l’efficacité des antiparkinsoniens
- Interaction avec les anticonvulsivants (modification des taux plasmatiques)
Dose oubliée
Prendre la dose dès que possible sauf s’il est temps pour la dose suivante. Ne jamais doubler la dose. En cas d’oubli répété, consulter le médecin pour réévaluation du schéma posologique.
Surdosage
Symptômes : Sédation profonde, coma, hypotension sévère, arythmies cardiaques, convulsions.
Traitement : Évacuation gastrique si ingestion récente, support cardiovasculaire, monitoring ECG continu. Pas d’antidote spécifique. Dialyse non efficace.
Conservation
- Température ambiante (15–25°C)
- Protection contre la lumière
- Hors de portée des enfants
- Ne pas utiliser au-delà de la date de péremption
- Solution injectable : protéger de la congélation
Avertissement
Ce médicament nécessite une prescription médicale et une surveillance spécialisée. L’arrêt brutal du traitement peut entraîner un rebond symptomatique. Ne pas ajuster la posologie sans avis médical. Consulter immédiatement en cas de fièvre, rigidité musculaire ou troubles du rythme cardiaque.
Avis experts
“La chlorpromazine reste un pilier thérapeutique dans la gestion des psychoses aiguës, malgré l’émergence des antipsychotiques de deuxième génération. Son profil d’effets indésirables nécessite une surveillance rigoureuse, mais son efficacité et son coût modéré en font une option valable dans des contextes ressources limitées.” — Pr. Laurent Dubois, Psychopharmacologie, Hôpital Sainte-Anne.
“L’expérience clinique avec la chlorpromazine s’étend sur sept décennies, offrant une base de données sécurité robuste. Son utilisation judicieuse, avec une titration posologique progressive, permet de minimiser les effets extrapyramidaux tout en maintenant une efficacité antipsychotique significative.” — Dr. Sophie Mercier, Centre Hospitalier Spécialisé de Lille.