Viramune : Traitement Antirétroviral Efficace contre le VIH-1

Viramune
| Dosage du produit : 200mg | |||
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Synonymes | |||
Viramune (névirapine) est un inhibiteur non nucléosidique de la transcriptase inverse (INNTI) indiqué dans le traitement de l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine de type 1 (VIH-1) en association avec d’autres antirétroviraux. Ce médicament agit en bloquant une enzyme essentielle à la réplication virale, contribuant ainsi à réduire la charge virale et à restaurer la fonction immunitaire. Son utilisation est rigoureusement encadrée en raison de son profil d’effets indésirables, notamment le risque d’hépatotoxicité et d’éruptions cutanées sévères. Prescrit dans le cadre de stratégies thérapeutiques individualisées, Viramune représente une option thérapeutique importante pour certains profils de patients sous surveillance médicale stricte.
Caractéristiques
- Principe actif : Névirapine
- Classe thérapeutique : Inhibiteur non nucléosidique de la transcriptase inverse (INNTI)
- Formes pharmaceutiques disponibles : Comprimés à 200 mg, suspension buvable à 50 mg/5 mL
- Demi-vie d’élimination : 25 à 30 heures (monothérapie) ; 45 à 50 heures (traitement combiné)
- Métabolisme : Hépatique principalement par le cytochrome P450 (CYP3A4 et CYP2B6)
- Excrétion : Principalement rénale (environ 80%) sous forme de métabolites
Avantages
- Réduction significative et durable de la charge virale plasmatique du VIH-1
- Amélioration des paramètres immunologiques avec augmentation des lymphocytes CD4+
- Schéma posologique simple une fois la période d’initiation passée (administration biquotidienne)
- Disponibilité sous différentes formulations adaptées aux besoins pédiatriques et adultes
- Synergie démontrée avec d’autres classes d’antirétroviraux dans les schémas combinés
- Alternative thérapeutique pour les patients présentant des intolérances à d’autres INNTI
Utilisations courantes
Viramune est indiqué dans le traitement de l’infection par le VIH-1 chez l’adulte et l’enfant de plus de 15 jours, en association avec d’autres antirétroviraux. Il est particulièrement utilisé en traitement de première intention chez les femmes ayant un taux de CD4+ ≤ 250/mm³ et chez les hommes ayant un taux de CD4+ ≤ 400/mm³, sous réserve d’une surveillance rigoureuse pendant la période d’initiation. Chez la femme enceinte séropositive, il peut être employé dans le cadre de la prévention de la transmission mère-enfant, selon des protocoles spécifiques.
Posologie et administration
La posologie de Viramune suit un schéma d’initiation progressif pour minimiser le risque d’éruptions cutanées. Chez l’adulte : 200 mg une fois par jour pendant les 14 premiers jours, puis augmentation à 200 mg deux fois par jour. Chez l’enfant : la posologie est calculée en fonction de la surface corporelle (150 mg/m² une fois par jour pendant 14 jours, puis 150-200 mg/m² deux fois par jour). Les comprimés doivent être avalés entiers avec de l’eau, avec ou sans nourriture. La suspension buvable doit être agitée vigoureusement avant administration et mesurée avec la seringue doseuse fournie.
Précautions
Une surveillance clinique et biologique intensive est indispensable pendant les 18 premières semaines de traitement. Des tests hépatiques (ALAT, ASAT, bilirubine) doivent être réalisés avant l’initiation, puis aux 2ème, 4ème, 8ème et 12ème semaine, puis régulièrement. Surveiller particulièrement l’apparition de symptômes évocateurs d’hépatite (fatigue, anorexie, nausées, ictère) ou d’éruption cutanée. Chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 mL/min), une surveillance accrue est recommandée. Les femmes présentent un risque accru d’effets indésirables hépatiques.
Contre-indications
- Hypersensibilité à la névirapine ou à l’un des excipients
- Insuffisance hépatique modérée à sévère (Child-Pugh B ou C)
- Antécédents d’arrêt de traitement par névirapine pour toxicité hépatique ou éruption cutanée sévère
- Traitement concomitant par rifampicine (diminution significative des concentrations de névirapine)
- Utilisation en monothérapie ou en prophylaxie post-exposition
- Patients sous traitement par antifongiques azolés (kétoconazole, itraconazole) à dose élevée
Effets indésirables possibles
Fréquents (≥ 1/10) : éruption cutanée, céphalées, nausées, fatigue, augmentation des enzymes hépatiques. Occasionnels (≥ 1/100 à < 1/10) : hépatite, syndrome pseudo-grippal, diarrhée, douleurs abdominales. Rares (≥ 1/1000 à < 1/100) : syndrome d’hypersensibilité sévère (DRESS), stéatose hépatique, pancréatite. Très rares (< 1/1000) : nécrolyse épidermique toxique, syndrome de Stevens-Johnson, anaphylaxie. Les événements cutanés et hépatiques surviennent principalement pendant les 6 premières semaines de traitement.
Interactions médicamenteuses
Viramune est un inducteur modéré du cytochrome P450 (CYP3A4) et peut réduire les concentrations plasmatiques de nombreux médicaments : contraceptifs hormonaux (efficacité réduite), warfarine (ajustement posologique nécessaire), kétoconazole (contre-indiqué), méthadone (dose possibly à augmenter), inhibiteurs de protéase (concentrations réduites). Les médicaments inducteurs enzymatiques (rifampicine, phénytoine) peuvent diminuer les concentrations de névirapine. Une revue complète des traitements concomitants est essentielle avant initiation.
Dose oubliée
En cas d’oubli d’une dose, celle-ci doit être prise dès que possible. S’il est presque l’heure de la dose suivante, ne pas prendre la dose oubliée et poursuivre le schéma posologique normal. Ne jamais doubler la dose pour compenser une dose oubliée. Des oublis répétés peuvent favoriser l’émergence de résistances virales.
Surdosage
Les symptômes de surdosage peuvent inclure : éruption cutanée sévère, fatigue, céphalées, nausées, élévation des transaminases. Il n’existe pas d’antidote spécifique. La prise en charge est symptomatique et inclut une surveillance médicale étroite avec monitoring des fonctions hépatique et cutanée. La dialyse n’est pas efficace pour éliminer la névirapine en raison de sa forte liaison aux protéines plasmatiques.
Conservation
Conserver entre 15°C et 30°C dans l’emballage d’origine à l’abri de l’humidité. La suspension buvable doit être utilisée dans les 6 mois suivant l’ouverture du flacon et conservée à température ambiante. Tenir hors de la portée des enfants. Ne pas utiliser après la date de péremption indiquée sur l’emballage.
Avertissement
Ce médicament nécessite une prescription médicale et une surveillance spécialisée. Le traitement ne doit être initié que par des médecins expérimentés dans la prise en charge de l’infection VIH. L’arrêt brutal du traitement est déconseillé en raison du risque de développement de résistances. Les patients doivent être informés de la nécessité d’une observance parfaite et de la reconnaissance des signes d’alerte (éruption cutanée, symptômes hépatiques).
Témoignages
“Après 3 ans de traitement par Viramune en combinaison avec du ténofovir et de l’emtricitabine, ma charge virale est indétectable et mon taux de CD4 stable à 650/mm³. La période d’initiation a nécessité une surveillance rapprochée mais le traitement est maintenant bien toléré.” - Patient, 42 ans
“Dans notre pratique, nous réservons Viramune à des profils spécifiques de patients, notamment ceux présentant des intolérances à l’efavirenz. La rigueur du suivi initial est cruciale mais les résultats à long terme sont satisfaisants.” - Médecin infectiologue, centre hospitalier universitaire
“Le schéma posologique biquotidien de Viramune s’intègre bien dans ma routine. J’apprécie particulièrement le format comprimé qui facilite la discrétion du traitement lors de mes déplacements professionnels.” - Patient, 38 ans