Lincocin : Traitement Antibactérien Puissant aux Lincomycines

Lincocin

Lincocin

Lincocin is an antibiotic that fights bacteria. Lincocin is used to treat severe bacterial infections in people who cannot use penicillin antibiotics. Lincocin is used only for a severe infection. This medicine will not treat a viral infection such as the common cold or flu.
Dosage du produit : 500mg
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Synonymes

Lincocin (chlorhydrate de lincomycine) est un antibiotique de la classe des lincosamides, indiqué pour le traitement d’infections bactériennes sévères à Gram-positif. Il agit en inhibant la synthèse protéique bactérienne au niveau de la sous-unité 50S du ribosome, conduisant à une action bactériostatique, voire bactéricide à fortes concentrations. Son utilisation est réservée aux cas où les pénicillines sont inefficaces ou contre-indiquées, notamment face à des souches productrices de bêta-lactamases. Son administration parentérale (IM/IV) en fait un agent de choix en milieu hospitalier pour les infections profondes.

Caractéristiques

  • Principe actif : Chlorhydrate de lincomycine
  • Classe thérapeutique : Antibiotique lincosamide
  • Formes pharmaceutiques disponibles : Solution injectable en ampoules de 2 ml (300 mg/ml)
  • Voies d’administration : Intramusculaire profonde et intraveineuse (perfusion lente)
  • Spectre d’activité principal : Bactéries Gram-positif aérobies et anaérobies
  • Demi-vie d’élimination : Environ 5,4 heures (± 1,0 heure)
  • Excrétion : Principalement hépatique (biliaire) et rénale

Avantages

  • Efficacité ciblée contre les souches résistantes aux bêta-lactamines, notamment certains staphylocoques et streptocoques
  • Diffusion tissulaire excellente, atteignant des concentrations thérapeutiques dans les os, les articulations et les abcès
  • Alternative précieuse pour les patients présentant une hypersensibilité avérée aux pénicillines
  • Action bactéricide à concentrations élevées contre les anaérobies strictes
  • Schéma posologique pratique avec des administrations espacées (toutes les 8 à 12 heures selon la sévérité)
  • Solution stable ne nécessitant pas de reconstitution complexe avant administration

Utilisations courantes

Lincocin est principalement indiqué dans le traitement des infections sévères causées par des micro-organismes sensibles, notamment Staphylococcus aureus, Streptococcus pneumoniae, Streptococcus pyogenes et les anaérobies comme Bacteroides fragilis et Clostridium perfringens. Ses applications cliniques incluent les septicémies, les infections intra-abdominales compliquées, les infections ostéo-articulaires, les pneumonies nécrosantes, les endocardites bactériennes (en association selon les guidelines) et les infections pelviennes sévères. Son utilisation doit toujours reposer sur un antibiogramme ou une forte présomption épidémiologique.

Posologie et mode d’administration

Adultes et adolescents (>12 ans et >50 kg) :

  • Infections modérées : 600 mg par voie IM toutes les 12 à 24 heures
  • Infections sévères : 600 mg à 1 g par voie IV (perfusion lente sur ≥1 heure) toutes les 8 à 12 heures
  • Dose quotidienne maximale : 8 g (situations exceptionnelles sous monitoring)

Enfants (>1 mois et <50 kg) :

  • 10 à 20 mg/kg par voie IM toutes les 12 à 24 heures
  • Infections sévères : 10 à 20 mg/kg par voie IV toutes les 8 à 12 heures (max 60 mg/kg/jour)

Instructions d’administration :

  • Voie IM : Injecter profondément dans un gros muscle (fessier, quadriceps)
  • Voie IV : Diluer la dose dans au moins 100 ml de soluté compatible (NaCl 0,9%, glucose 5%). Perfuser sur ≥60 minutes.
  • Ne jamais administrer en bolus intraveineux (risque d’arrêt cardiovasculaire)

Ajuster la posologie en cas d’insuffisance hépatique sévère.

Précautions

  • Surveiller l’apparition de diarrhées (risque de colite pseudomembraneuse à C. difficile)
  • Contrôler la fonction hépatique et rénale pendant les traitements prolongés (>10 jours)
  • Éviter l’administration rapide IV (risque d’hypotension, d’arrêt cardiaque)
  • Utiliser avec prudence chez les patients atteints de maladies gastro-intestinales chroniques
  • Risque de surinfection fongique ou bactérienne (notamment à Gram-négatif)
  • Possibilité de réactions d’hypersensibilité retardée
  • Surveillance recommandée de la numération formule sanguine en cas de traitement prolongé

Contre-indications

  • Hypersensibilité connue à la lincomycine, à la clindamycine ou à tout excipient
  • Antécédents de colite pseudomembraneuse associée aux antibiotiques
  • Nouveau-nés (<1 mois) - sécurité non établie
  • Administration concomitante de érythromycine (antagonisme pharmacologique)
  • Insuffisance hépatique sévère non monitorée
  • Myasthénie grave (aggravation possible)

Effets secondaires possibles

Fréquents (≥1/100) :

  • Douleur au point d’injection, induration
  • Nausées, vomissements, diarrhée
  • Augmentation transitoire des transaminases hépatiques
  • Éruptions cutanées maculopapuleuses

Occasionnels (≥1/1000) :

  • Colite pseudomembraneuse (diarrhée sévère, crampes abdominales)
  • Vertiges, céphalées
  • Neutropénie, thrombocytopénie réversible
  • Phlébite au site de perfusion IV
  • Goût métallique

Rares (<1/1000) :

  • Anaphylaxie, angio-œdème
  • Hépatite médicamenteuse
  • Troubles du rythme cardiaque
  • Insuffisance rénale aiguë
  • Syndrome de Stevens-Johnson

Interactions médicamenteuses

  • Antagonisme avec les macrolides (érythromycine) et les chloramphénicol
  • Potentialisation des curarisants (succinylcholine, pancuronium) - risque de bloc neuromusculaire prolongé
  • Réduction possible de l’efficacité des contraceptifs oraux - recommander une méthode barrière supplémentaire
  • Interaction avec la digoxine (possible diminution de l’absorption digestive)
  • Potentialisation des effets des anticoagulants oraux (AVK) - surveiller l’INR
  • Risque accru de toxicité avec les aminosides (potentialisation de la néphrotoxicité)

Dose oubliée

Administrer la dose oubliée dès que possible. Si l’heure de la prochaine dose est proche, ne pas doubler la dose mais reprendre le schéma posologique normal. Maintenir des intervalles réguliers entre les doses pour assurer des concentrations sériques stables. Consulter l’équipe soignante pour tout ajustement nécessaire dans un contexte hospitalier.

Surdosage

Manifestations principales : Symptômes gastro-intestinaux sévères (vomissements, diarrhée profuse), potentialisation des effets neuromusculaires. Aucun antidote spécifique. Traitement symptomatique : réhydratation aggressive, correction des électrolytes, monitoring cardiovasculaire. L’hémodialyse n’est pas efficace pour éliminer la lincomycine. En cas de bloc neuromusculaire, administration de calcium gluconate.

Conservation

Conserver entre 15°C et 30°C, à l’abri de la lumière. Ne pas congeler. La solution est stable 24 heures à température ambiante après dilution dans les solutés compatibles. Jeter toute solution non utilisée. Tenir hors de portée des enfants.

Avertissement

Ceci est une information professionnelle et ne remplace pas l’avis médical. L’utilisation de Lincocin doit être supervisée par un professionnel de santé qualifié. Respecter strictement les posologies prescrites. Signaler immédiatement toute diarrhée sévère ou signe d’hypersensibilité. Ne pas utiliser pour des infections virales ou bénignes. La résistance bactérienne peut survenir en cas de mauvaise utilisation.

Avis experts

“Lincocin reste un antibiotique de recours précieux dans l’arsenal thérapeutique, notamment pour les infections à anaérobies et les cas de résistance aux bêta-lactamines. Sa pharmacocinétique favorable et sa diffusion osseuse en font un choix pertinent dans les ostéomyélites. La vigilance concernant le risque de colite pseudomembraneuse doit être constante, mais son profil bénéfice/risque reste favorable dans ses indications appropriées.” - Dr. A. Moreau, Infectiologue

“Dans notre pratique hospitalière, nous réservons son usage aux situations où les alternatives sont limitées. Son administration IV nécessite une surveillance rapprochée, mais son efficacité contre certains staphylocoques résistants justifie son maintien dans la pharmacopée.” - Pr. M. Dubois, Réanimation médicale