Dilantin : Contrôle efficace des crises d'épilepsie

Dilantin
| Dosage du produit : 100mg | |||
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Synonymes
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Dilantin (phénytoïne) est un antiépileptique de référence indiqué dans le traitement des crises d’épileptiques partielles et tonico-cloniques généralisées. Appartenant à la classe des hydantoïnes, il exerce son action thérapeutique en stabilisant les membranes neuronales hyperexcitables et en limitant la propagation de l’activité épileptique. Son utilisation repose sur une titration précise et un suivi thérapeutique rigoureux, garantissant ainsi un équilibre entre efficacité anticonvulsivante et tolérance. Prescrit depuis des décennies, il demeure un pilier dans la prise en charge de l’épilepsie chez l’adulte et l’enfant.
Caractéristiques
- Principe actif : Phénytoïne
- Formes pharmaceutiques : Comprimés, gélules, suspension orale, solution injectable
- Dosages disponibles : 25 mg, 50 mg, 100 mg, 300 mg (selon formulation)
- Demi-vie : Variable selon le métabolisme (généralement 7 à 42 heures)
- Liaison protéique : Elevée (environ 90%)
- Métabolisme : Hépatique (cytochrome P450, CYP2C9 et CYP2C19)
Avantages
- Réduction significative de la fréquence et de l’intensité des crises épileptiques
- Prévention de la généralisation secondaire des crises partielles
- Possibilité de monothérapie dans de nombreux cas d’épilepsie
- Formulations adaptées aux différentes voies d’administration (orale et parentérale)
- Expérience clinique étendue avec un profil d’efficacité bien documenté
- Maintien de l’activité thérapeutique sur de longues périodes avec une posologie appropriée
Utilisations courantes
Dilantin est principalement indiqué dans le traitement des crises d’épilepsie partielles (simples ou complexes) avec ou sans généralisation secondaire, ainsi que dans les crises tonico-cloniques généralisées. Il est également utilisé en prévention et traitement des crises convulsives survenant lors de neurochirurgie ou de traumatisme crânien sévère. Son emploi s’étend parfois au traitement des névralgies trigéminales lorsque les traitements de première intention sont contre-indiqués ou inefficaces.
Posologie et administration
La posologie doit être individualisée en fonction de la réponse clinique et des concentrations plasmatiques. Pour l’initiation chez l’adulte : 3 à 4 mg/kg/jour en 2 ou 3 prises, avec augmentation progressive de 25 à 50 mg toutes les 2 à 3 semaines. Dose d’entretien habituelle : 300 à 400 mg/jour. Chez l’enfant : dose initiale de 5 mg/kg/jour en 2 ou 3 prises, dose d’entretien de 4 à 8 mg/kg/jour. La surveillance des concentrations plasmatiques (cible : 10-20 mg/L) est essentielle en raison de la cinétique non linéaire. La formulation injectable est réservée aux situations d’urgence (statut épileptique) avec administration lente en perfusion intraveineuse.
Précautions
Une surveillance hépatique et hématologique régulière est recommandée. Risque de toxicité accru en cas d’hypoalbuminémie ou d’insuffisance rénale. Prudence chez les patients âgés en raison de la diminution du métabolisme hépatique. Un examen dentaire régulier est nécessaire (risque d’hyperplasie gingivale). Des précautions particulières s’imposent chez les patients diabétiques (altération possible du contrôle glycémique). La conduite automobile et l’utilisation de machines dangereuses doivent être évitées jusqu’à stabilisation du traitement.
Contre-indications
Hypersensibilité à la phénytoïne ou à tout excipient. Bloc auriculo-ventriculaire du deuxième ou troisième degré. Syndrome de Adams-Stokes. Bradycardie sinusale sévère. Association avec delavirdine en raison du risque d’inefficacité antivirale. Prise concomitante d’atazanavir en raison de la diminution des concentrations d’antirétroviral.
Effets secondaires possibles
- Système nerveux central : nystagmus, ataxie, troubles de l’élocution, vertiges, somnolence
- Gastro-intestinal : nausées, vomissements, constipation
- Dermatologique : rash cutané, hypertrichose, syndrome de Stevens-Johnson (rare)
- Hématologique : thrombopénie, leucopénie, anémie mégaloblastique
- Métabolique : ostéomalacie par carence en vitamine D, hyperglycémie
- Autres : hyperplasie gingivale, lymphadénopathie, hépatite médicamenteuse
Interactions médicamenteuses
De nombreuses interactions significatives existent avec les inducteurs enzymatiques (carbamazépine, rifampicine) et les inhibiteurs enzymatiques (amiodarone, fluconazole). Les anticoagulants oraux, les contraceptifs oraux et les antiviraux voient leur efficacité modifiée. Association déconseillée avec : warfarine, disulfirame, kétoconazole. La concentration de phénytoïne peut être augmentée par : chloramphénicol, cimétidine, isoniazide. Surveillance étroite requise avec les autres antiépileptiques.
Dose oubliée
En cas d’oubli, prendre la dose dès que possible sauf s’il est presque l’heure de la prise suivante. Ne jamais doubler la dose pour compenser une dose oubliée. En cas d’oubli répété, consulter le médecin pour réévaluation du schéma posologique. La survenue de crises après un oubli doit être signalée immédiatement.
Surdosage
Manifestations principales : nystagmus vertical ou horizontal, ataxie cérébelleuse, troubles de la conscience pouvant évoluer vers le coma. Traitement : prise en charge symptomatique, surveillance cardiaque continue, correction des troubles hydroélectrolytiques. Le charbon activé peut être efficace si administré précocement. L’hémodialyse est peu efficace en raison de la forte liaison protéique. Concentration létale généralement supérieure à 40 mg/L.
Conservation
Conserver à température ambiante (15-25°C), à l’abri de l’humidité et de la lumière. Tenir hors de portée des enfants. Ne pas utiliser après la date de péremption indiquée sur l’emballage. La suspension orale doit être agitée vigoureusement avant chaque utilisation. Les comprimés et gélules doivent être conservés dans leur emballage d’origine.
Avertissement
Ce médicament nécessite une prescription médicale. Ne pas interrompre brutalement le traitement (risque de crises de rebond). Une surveillance régulière des concentrations plasmatiques est indispensable. Signaler toute apparition de rash cutané ou de symptômes neurologiques anormaux. Les patientes en âge de procréer doivent utiliser une contraception efficace (diminution de l’efficacité des contraceptifs hormonaux).
Avis experts
Les neurologistes soulignent l’efficacité durable de Dilantin dans le contrôle des crises tonico-cloniques, tout en insistant sur la nécessité d’un monitoring thérapeutique rigoureux. Son profil pharmacocinétique particulier demande une expertise dans l’ajustement posologique. Les études confirment son utilité comme traitement de première intention dans certaines épilepsies, malgré l’émergence de molécules plus récentes. Son rapport bénéfice/risque reste favorable chez les patients correctement monitorés.