Cytoxan : Traitement d’ancrage en chimiothérapie anticancéreuse

Cytoxan

Cytoxan

Cytoxan is used to treat cancer of the ovaries, breast, blood and lymph system, nerves (found primarily in children), retinoblastoma (a cancer of the eye found primarily in children), multiple myeloma (cancer in the bone marrow), and mycosis fungoides (tumors on the skin).
Dosage du produit : 50mg
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Synonymes

Cytoxan (cyclophosphamide) est un agent alkylant de la famille des oxazaphosphorines, indiqué principalement dans le traitement de divers cancers et de certaines maladies auto-immunes sévères. Il agit en provoquant des liaisons covalentes inter- et intra-brin au niveau de l’ADN, entraînant l’apoptose des cellules à division rapide. Son utilisation nécessite une surveillance médicale étroite en raison de son profil d’effets indésirables potentiellement graves. Disponible sous forme injectable et orale, il s’intègre dans des protocoles thérapeutiques personnalisés.

Caractéristiques

  • Principe actif : cyclophosphamide
  • Formes galéniques : comprimés, poudre pour solution injectable
  • Classes thérapeutiques : antinéoplasique, immunosuppresseur
  • Mécanisme d’action : agent alkylant provoquant des pontages ADN
  • Statut : médicament sur prescription, soumis à surveillance renforcée

Avantages

  • Efficacité démontrée dans le traitement de nombreux cancers solides et hématologiques
  • Flexibilité d’administration (voie orale ou intraveineuse) permettant une adaptation au parcours patient
  • Utilisation dans des protocoles de conditionnement en transplantation de cellules souches hématopoïétiques
  • Action immunosuppressive utile dans certaines maladies auto-immunes résistantes
  • Large expérience clinique et documentation robuste concernant son utilisation
  • Possibilité d’association avec d’autres agents antinéoplasiques pour potentialiser les effets

Utilisations courantes

Cytoxan est principalement indiqué dans le traitement de divers cancers incluant les lymphomes non hodgkiniens, les leucémies aiguës lymphoblastiques, les carcinomes ovariens, mammaires et pulmonaires, ainsi que le neuroblastome. Il est également employé dans la prise en charge de certaines maladies auto-immunes sévères comme la granulomatose avec polyangéite, le lupus érythémateux systémique réfractaire, ou la sclérose en plaques progressive. Son utilisation en rhumatologie et en néphrologie entre dans le cadre de protocoles spécifiques nécessitant une immunosuppression profonde.

Posologie et administration

La posologie de Cytoxan varie considérablement selon l’indication, le protocole thérapeutique, la surface corporelle et la fonction rénale du patient. En oncologie, les doses peuvent aller de 500 à 1500 mg/m² en administration intraveineuse, souvent dans le cadre de cures répétées toutes les 3 à 4 semaines. La forme orale est généralement réservée à des traitements d’entretien ou à des pathologies non cancéreuses, avec des doses quotidiennes ou intermittentes ajustées individuellement. L’hydratation vigoureuse est recommandée pendant et après l’administration pour prévenir la cystite hémorragique.

Précautions

Une surveillance hématologique rigoureuse (numération formule sanguine) est indispensable avant chaque cure et à intervalles réguliers. Une fonction rénale et hépatique doit être évaluée préalablement. Le risque infectieux est majoré ; des mesures prophylactiques peuvent être nécessaires. Les patientes en âge de procréer doivent utiliser une contraception efficace pendant et après le traitement. Une attention particulière doit être portée aux signes de toxicité vésicale. L’administration nécessite souvent un environnement hospitalier ou spécialisé.

Contre-indications

Hypersensibilité connue à la cyclophosphamide ou à l’un des excipients. Infection active sévère non contrôlée. Insuffisance médullaire sévère préexistante. Grossesse et allaitement. Cystite hémorragique active. Administration de vaccins vivants atténués pendant le traitement.

Effets secondaires possibles

  • Myélosuppression (leucopénie, thrombopénie, anémie)
  • Nausées, vomissements, mucite
  • Alopécie (réversible)
  • Cystite hémorragique, fibrose vésicale
  • Aménorrhée, azoospermie, infertilité
  • Cardiotoxicité à fortes doses (myocardite, insuffisance cardiaque)
  • Risque accru de cancers secondaires (leucémies, tumeurs solides)
  • Pneumopathie interstitielle
  • Syndrome de sécrétion inappropriée d’hormone antidiurétique (SIADH)
  • Réactions cutanées, rash

Interactions médicamenteuses

Les interactions sont nombreuses et potentiellement graves. Les inhibiteurs du CYP2B6 et CYP3A4 peuvent augmenter l’exposition à la cyclophosphamide. Les substances néphrotoxiques ou myélotoxiques potentialisent sa toxicité. Les anticoagulants oraux voient leur effet potentialisé. Les vaccins vivants sont contre-indiqués. L’association avec des radiations ou d’autres chimiothérapies alkylantes majore le risque de toxicité tissulaire et d’effets tardifs.

Dose oubliée

En cas d’oubli d’une dose orale, ne pas doubler la dose suivante. Contacter l’équipe médicale pour obtenir des instructions adaptées au calendrier thérapeutique. En milieu hospitalier, les doses injectables sont administrées sous contrôle strict selon un calendrier prédéfini.

Surdosage

Le surdosage se manifeste principalement par une myélosuppression sévère, des hémorragies et des infections opportunistes. Une toxicité cardiaque, rénale et hépatique peut survenir. La prise en charge est symptomatique et nécessite une hospitalisation en unité spécialisée, avec support transfusionnel, facteurs de croissance hématopoïétiques et traitement des complications infectieuses ou hémorragiques.

Conservation

Conserver à température ambiante (15–25°C), à l’abri de l’humidité et de la lumière. Les solutions reconstituées doivent être utilisées immédiatement ou selon les recommandations du fabricant. Tenir hors de portée des enfants.

Avertissement

Ceci est une information professionnelle résumée et ne remplace pas l’avis d’un médecin. Cytoxan est un médicament à risque élevé nécessitant une prescription et une surveillance médicale spécialisées. L’automédication est formellement contre-indiquée.

Avis cliniques

Cytoxan reste un pilier de nombreux protocoles de chimiothérapie en raison de son efficacité et de sa polyvalence. Son profil de toxicité connu nécessite une gestion experte des effets indésirables. Les cliniciens soulignent l’importance de l’hydratation, de la prophylaxie antiémétique et de la surveillance à long terme pour les survivants du cancer.