

Calan
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Calan : Contrôle Optimal de la Fréquence Cardiaque et de la Tension Artérielle
Calan (vérapamil) est un antagoniste calcique de la classe des phenylalkylamines, indiqué principalement dans la prise en charge de l’hypertension artérielle, de l’angor stable et de certaines tachyarythmies supraventriculaires. Son mécanisme d’action repose sur le blocage sélectif des canaux calciques de type L dans les cellules musculaires lisses vasculaires et les cardiomyocytes, entraînant une vasodilatation périphérique et une réduction de la contractilité et de la fréquence cardiaque. Ce médicament d’ordonnance représente un pilier thérapeutique dans la gestion cardiovasculaire chronique, offrant un profil d’efficacité et de tolérance bien établi par des décennies d’utilisation clinique et d’études randomisées. Son utilisation nécessite une prescription médicale et une surveillance adaptée au profil du patient.
Caractéristiques
- Principe actif : Vérapamil chlorhydrate
- Classe pharmacothérapeutique : Antagoniste calcique (classe IV antiarythmique)
- Formes galéniques disponibles : Comprimés pelliculés à libération immédiate (40 mg, 80 mg, 120 mg) et à libération prolongée (120 mg, 180 mg, 240 mg)
- Demi-vie d’élimination : Environ 2 à 7 heures pour la forme à libération immédiate ; jusqu’à 12 heures pour les formes à libération prolongée
- Métabolisme : Hépatique principalement via le cytochrome P450 3A4 (CYP3A4)
- Excrétion : Principalement urinaire (environ 70%), et dans une moindre mesure dans les fèces
- Liaison aux protéines plasmatiques : Environ 90%
Avantages
- Réduction efficace et progressive de la pression artérielle systolique et diastolique grâce à la diminution des résistances vasculaires périphériques.
- Contrôle de la fréquence ventriculaire dans le flutter auriculaire et la fibrillation auriculaire en ralentissant la conduction au niveau du nœud auriculo-ventriculaire.
- Diminution de la demande en oxygène du myocarde et amélioration de la perfusion coronarienne, réduisant la fréquence et l’intensité des crises angineuses.
- Possibilité d’utilisation en monothérapie ou en association avec d’autres classes d’antihypertenseurs (ex: diurétiques thiazidiques, IEC) pour un contrôle tensionnel optimal.
- Présentation à libération prolongée permettant une seule prise quotidienne, améliorant l’observance thérapeutique sur le long terme.
- Profil d’effets secondaires généralement prévisible et souvent transitoire lors de l’initiation du traitement.
Utilisations courantes
Calan est principalement prescrit pour le traitement de l’hypertension artérielle essentielle. Il est également indiqué dans le traitement de l’angor stable chronique (angine de poitrine) en prévention des crises, notamment lorsque les bêta-bloquants sont contre-indiqués ou mal tolérés. En cardiologie rythmologique, il est utilisé pour le contrôle de la fréquence ventriculaire au cours de la fibrillation auriculaire ou du flutter auriculaire permanents ou paroxystiques. Dans certains cas, il peut être employé en prévention des tachycardies supraventriculaires par réentrée. Son utilisation doit toujours reposer sur une évaluation médicale complète du bénéfice-risque individuel.
Posologie et mode d’administration
La posologie de Calan doit être individualisée en fonction de la pathologie traitée, de la sévérité des symptômes, de la réponse du patient et de la tolérance.
- Hypertension artérielle (formes à libération prolongée) : La dose initiale recommandée est généralement de 180 mg une fois par jour, au petit-déjeuner. Selon la réponse thérapeutique, la posologie peut être augmentée par paliers jusqu’à 240 mg, voire 480 mg par jour en une ou deux prises. La dose maximale quotidienne ne doit généralement pas dépasser 480 mg.
- Angor stable (formes à libération prolongée) : La posologie initiale est de 120 mg une fois par jour. Cette dose peut être augmentée progressivement jusqu’à 240 mg ou 480 mg par jour en fonction de la réponse clinique et de la tolérance.
- Troubles du rythme supraventriculaires (formes à libération immédiate) : La posologie habituelle pour l’adulte est de 40 mg à 120 mg, trois fois par jour.
- Patients âgés ou atteints d’une insuffisance hépatique : Une adaptation posologique est impérative en raison d’une clairance réduite. Il est recommandé de débuter par la plus faible dose disponible (ex: 40 mg de libération immédiate ou 120 mg de libération prolongée) et d’augmenter très progressivement sous surveillance étroite.
- Mode d’administration : Les comprimés doivent être avalés entiers avec un verre d’eau, sans être croqués, écrasés ou divisés, surtout pour les formes à libération prolongée. La prise peut se faire au cours d’un repas pour minimister les potentielles irritations gastriques.
Précautions
Une surveillance médicale est nécessaire lors de l’initiation du traitement et des adaptations posologiques. Une hypotension, une bradycardie ou une aggravation de l’insuffisance cardiaque peuvent survenir, particulièrement chez les patients prédisposés. Une prudence extrême est de rigueur chez les patients présentant un syndrome de Wolff-Parkinson-White (WPW) avec fibrillation auriculaire, en raison d’un risque d’accélération de la conduction accessoire. Des examens réguliers de la fonction hépatique sont recommandés lors d’un traitement au long cours. La fonction rénale doit également être surveillée. Calan doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant une sténose gastrointestinale en raison de la présence de composants insolubles dans les formes à libération prolongée.
Contre-indications
Calan est formellement contre-indiqué dans les situations suivantes :
- Hypersensibilité connue au vérapamil ou à l’un des excipients.
- Insuffisance cardiaque sévère non contrôlée ou dysfonction ventriculaire gauche sévère (FE < 30-35%), sauf si elle est secondaire à une tachyarythmie supraventriculaire accessible à un traitement par vérapamil.
- Syndrome de sick sinus sinus (en l’absence de stimulateur cardiaque fonctionnel).
- Bloc auriculo-ventriculaire du 2e ou 3e degré (en l’absence de stimulateur cardiaque fonctionnel).
- Hypotension artérielle symptomatique (pression artérielle systolique < 90 mmHg).
- Association à certains médicaments à marge thérapeutique étroite et métabolisés par le CYP3A4 (voir section Interactions médicamenteuses), notamment le dantrolène en perfusion.
- Utilisation concomitante avec de la ivabradine.
Effets secondaires possibles
Comme tout médicament, Calan peut provoquer des effets indésirables, bien que tout le monde n’y soit pas sujet. Les plus fréquents (≥ 1/10) sont la constipation, qui peut être prévenue ou atténuée par un apport hydrique et fibreux suffisant, et des céphalées. D’autres effets moins fréquents (≥ 1/100 à < 1/10) peuvent inclure : nausées, vertiges, hypotension artérielle, œdèmes des membres inférieurs, bradycardie, bouffées de chaleur et fatigue. Des effets indésirables rares (≥ 1/10 000 à < 1/1000) mais potentiellement graves ont été rapportés, tels qu’une insuffisance cardiaque, un bloc auriculo-ventriculaire, une éruption cutanée, une hyperplasie gingivale ou une élévation asymptomatique des transaminases hépatiques. En cas d’apparition d’effets indésirables graves ou persistants, il est impératif de consulter un médecin.
Interactions médicamenteuses
Calan, étant un substrat et un inhibiteur du cytochrome P450 3A4, présente un potentiel d’interactions significatif.
- Contre-indication : Association déconseillée avec la ivabradine et le dantrolène IV.
- Associations nécessitant une grande prudence et souvent une contre-indication : Bêta-bloquants (risque de bradycardie et d’insuffisance cardiaque sévère), disopyramide, digitaliques (risque de bradycardie, surveillance des taux sanguins de digoxine indispensable), antiarythmiques de classe I (quinidine, procaïnamide) et III (dronédarone, amiodarone).
- Interactions potentielles nécessitant une surveillance renforcée ou une adaptation posologique :
- Statines métabolisées par le CYP3A4 (atorvastatine, simvastatine, lovastatine) : risque majoré de myopathie/rhabdomyolyse. Privilégier la pravastatine ou la rosuvastatine.
- Ciclosporine, tacrolimus, sirolimus : augmentation des taux sanguins de ces immunosuppresseurs.
- Dérivés de l’ergot de seigle : risque de vasoconstriction et d’ergotisme.
- Inhibiteurs puissants du CYP3A4 (kétoconazole, itraconazole, clarithromycine, ritonavir) : augmentation majeure des concentrations de vérapamil.
- Inducteurs puissants du CYP3A4 (rifampicine, phénytoïne, millepertuis) : diminution de l’efficacité de Calan.
- Antihypertenseurs centraux, diurétiques, alphabloquants, IEC/sartans : potentialisation de l’effet hypotenseur.
- Mivacurium, suxaméthonium : potentialisation de l’effet curarisant.
Dose oubliée
En cas d’oubli d’une dose, celle-ci doit être prise dès que possible le même jour. S’il est presque l’heure de la prise suivante, il ne faut pas prendre la dose oubliée et ne jamais doubler la dose pour compenser celle qui a été oubliée. Il convient de reprendre ensuite le schéma posologique normal. Pour les formes à libération prolongée en prise unique, l’oubli d’une dose peut entraîner une perte d’efficacité sur la fin du cycle de 24 heures.
Surdosage
Les symptômes d’un surdosage en vérapamil sont principalement une extension de ses effets pharmacologiques : hypotension artérielle sévère, bradycardie marquée, bloc auriculo-ventriculaire de haut degré, acidose métabolique, hyperglycémie, choc cardiogénique et arrêt cardiorespiratoire. En cas de suspicion de surdosage, une hospitalisation en unité de soins intensifs cardiologiques est indispensable. Le traitement est symptomatique et de support : atropine pour la bradycardie, remplissage vasculaire et amines vasopressives (noradrénaline, dopamine) pour l’hypotension, et dans les cas graves, perfusion de gluconate de calcium. L’utilisation de lipidémie intraveineuse peut être envisagée. L’hémodialyse est peu efficace en raison de la forte liaison aux protéines.
Conservation
Conserver Calan dans son emballage d’origine, à une température ne dépassant pas 25°C, à l’abri de l’humidité et de la lumière. Tenir hors de la portée et de la vue des enfants. Ne pas utiliser le médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte.
Avertissement
Cette notice est fournie à titre informatif et ne remplace en aucun cas l’avis, le diagnostic ou les prescriptions de votre médecin ou de votre pharmacien. Calan est un médicament soumis à prescription médicale. L’automédication est strictement déconseillée. Seul un professionnel de santé est habilité à évaluer l’adéquation de ce traitement à votre situation médicale personnelle, en tenant compte de vos antécédents, de vos pathologies associées et des autres traitements en cours. Ne modifiez jamais votre posologie sans en avoir préalablement discuté avec votre médecin.
Avis
- “Présentation pratique en un comprimé par jour. Efficace pour le contrôle de ma tension, mais la constipation a été un effet gênant les premières semaines. Mon médecin m’a conseillé des mesures diététiques qui ont bien aidé.” – Marc, 68 ans.
- “Prescrit pour une fibrillation auriculaire. A bien contrôlé ma fréquence cardiaque là où les bêta-bloquants me causaient trop de fatigue. Surveillance médicale régulière indispensable.” – Sophie, 54 ans.
- “Traitement ancien et bien connu. Efficacité démontrée sur mon angor. Aucun effet second notable après 5 ans de traitement à dose modérée.” – Pierre, 71 ans.
- “Attention aux interactions ! Mon cardiologue a dû modifier mon traitement hypocholestérolémiant (simvastatine) lors de l’introduction de Calan. Communication essentielle entre tous mes médecins.” – Jean-Luc, 62 ans.